Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Ali Amzine ... pensée libre !
8 mai 2017

Grands Savants ... D'Islam et D'Occident.

 

image

 

 

Grands Savants ... D'Islam et D'Occident.

 

........................

 

L’Islam qui a été pendant de longs siècles une religion des lumières et une source intarissable de la science et du savoir, ayant énormément contribué à la civilisation moderne et aux acquis technologiques actuels de l’humanité, par le génie de grands savants et de penseurs musulmans érudits.

Des sommités, qui ont fait avancer la médecine, les mathématiques, la philosophie, la chimie, la géographie et la sociologie au point de révolutionner toutes les disciplines du savoir et le cours de l'humanité.

Et c’est en terre d’Islam que rayonna vers la planète le génie d’Alkhawarizmi, qui prêta son nom aux algorithmes et au système décimal de numération, en mathématique comme en Algèbre où il accomplit un progrès notable, par son traitement systématique des équations de deux degrés, du système sexagésimal et des racines carrées.

Alkhawarizmi fait partie de l’innombrable et valeureuse cohorte des mathématiciens musulmans, dont l’illustre Ibn al-Haytham (965-1039), Omar al-Khayyam (1048-1122) Thâbit ibn Qurra (mort en 901), al Karaji, qui vécut vers l'an 1000, Al-Tüsi (vers 1170), Al-Samaw'al (mort en 1174), et bien d'autres.

Al Khwarizmi, du point de vue de la chronologie historique, est le premier de cette pléiade de savants, membre de la Maison de Sagesse de Bagdad, un centre de recherche de l’époque qui rappelle le Musée d'Alexandrie, dont fit partie Euclide comme Eratosthène.

C’est en Islam qu’est née la médecine expérimentale, 7 siècles plus tôt avant l’époque de la renaissance occidentale, avec Al- Razi, qui par ses talents scientifiques et sa rigueur dans les observations, a fondé la médecine expérimentale en corrigeant et réorientant les pratiques des spécialistes et des scientifiques, vers la médecine préventive, en intégrant le côté psychologique et moral dans le processus de guérison.

 Ou encore Ibn Khaldoun, le père et l’initiateur de la sociologie moderne, inspirateur de Durkheim, d’Auguste Comte et de Tocqueville, ce savant qui rejoint le Conseil des Savants de Fès au Maroc en 1354, où il sortit au monde son œuvre magistrale "Al Muqaddima" où il développa l’analyse de l’apogée et du déclin des nations.

Et c'est aussi l’exemple d’un autre grand scientifique, Ibn Sina, dont de nombreux lieux et hôpitaux du Maroc portent le nom illustre de ce savant qui a révolutionné la médecine médiévale, connu par Avicenne pour les Occidentaux, et qui depuis son jeune âge de 16 ans à peine, enseignait des médecins célèbres et dont les travaux ont permis le traitement et le diagnostic de diverses maladies, telles la méningite ou le diabète.

Ou encore Acharif Al Idrissi, un vrai Trip Advisor des temps modernes, pionnier de la géographie descriptive, natif de la ville de Sebta au nord du Maroc, qui à la demande du Roi de Sicile, édita son ouvrage le "Livre de Roger", basé sur ses voyages pour décrire et mettre à jour les cartes de l’Italie, de l’Espagne et de l’Afrique du Nord, suivi d’une autre œuvre plus complète "Rawde Annasse wa nouzhate annafs”, "Le Plaisir des hommes et la joie de l'âme", une œuvre historique, pionnière du guide du routard en avance sur son temps, et où sont épluchées les spécificités géographiques et coutumes locales des peuples.

Ou encore ce grand érudit Jabir Ibn Hayyan, alchimiste
Appelé Geber en Occident, qui est à l’origine de la mutation de la chimie d’une pratique occulte et superstitieuse à une discipline scientifique.

Ses traités scientifiques, traduits en latin, étaient pendant longtemps une référence pour les alchimistes européens, devançant les lois et les principes de la chimie moderne de près de dix siècles, tels ceux du chimiste français Joseph Louis Proust et ses lois des proportions.

Et c’est à Jabir Ibn Hayyan, que l’on doit l’invention de nombreux instruments de laboratoires en vigueur à ce jour, tels que l’alambic utilisé dans les distillations.

Ibn Rochd ou Averroès, ayant vécu entre le Maroc et l’Espagne andalouse et musulmane, célèbre en Occident pour son analyse des œuvres d’Aristote, le père par excellence de la laïcité, ayant préconisé la séparation entre la raison et la foi, ce qui lui attira les foudres des religieux chrétiens autant que musulmans, qui l’avaient traité d’hérétique et brûlé ses livres.

Ou le père fondateur de la chirurgie moderne, Abou Al-Qasim Al Zahrawi , connu par Avezoar en Europe, originaire de Cordoue en Andalousie, médecin à la cour du Calife Hakim II, auteur de la grande encyclopédie scientifique de 1500 pages, illustrée de plus de 200 instruments chirurgicaux, premier savant à expérimenter la chirurgie animale vétérinaire, testant ainsi la viabilité des opérations chirurgicales.

Comme il a conduit des examens post-mortem sur des humains, afin d’établir la description détaillée du cœur, comme il réussit à confectionner un fil résorbable, à partir de boyaux animaux, très pratique dans les sutures.

C’est cela l’Islam du juste milieu qui vantait la vie et louait les valeurs humaines et le savoir pour tous, indépendamment des croyances ou des couleurs ou des ethnies.

Et ce sont ceux là les pléiades d’étoiles et de galaxies musulmanes qui on rayonné sur l’Occident et qui ont passé le témoin de la science et de la civilisation aux hommes.

Où en sont ils de la cheville de tous ces géants du savoir et de ces révolutions scientifiques les mérites de tous les extrémistes, des nihilistes et des négationnistes tous réunis, pour pouvoir ajouter une seule virgule à ces réalisations qui ont bâti le socle du monde moderne, ses acquis de savoir, de technologie, de civilisation et de prospérité des peuples.

Ce n’est nullement étrange pour une religion divine et son messager envoyé par le Tout-Puissant, comme « une clémence à l’univers » et non comme une punition ou une inimitié qui s’abat sur le monde.

Les grands penseurs de ce monde ne se sont pas abstenus, non plus, à authentifier et à témoigner de la grandeur de ce prophète et de sa religion. 

Comme Georges Bernard Shaw, politique et écrivain anglais du XXe siècle qui le proclamait haut dans L'Encylopédia Britannica, comme : « l'Homme de religion qui a connu le plus de succès sur cette terre...et que si Muhammad vivait encore, il réussirait à résoudre tous les problèmes qui menacent notre civilisation, aujourd’hui. »

Quand Napoléon et Gandhi songeaient inlassablement à une société de la même qualité que celle forgée par cet homme en Arabie. Mahatma K. Gandhi voulait : « mieux connaître la vie de celui qui aujourd’hui détient indiscutablement les cœurs de millions d’êtres humains. Je suis désormais plus que jamais convaincu que ce n’était pas l’épée qui créait une place pour l’Islam dans le cœur de ceux qui cherchaient une direction à leur vie. » Extrait du journal « Young India », cité dans « The light », Lahore, 16/09/1924

Puis celui que l’on considère comme l’une des plus riches carrières d’idées du 19ème siècle et prix Nobel émérite, Thomas Carlyle, fut tout étourdi qu'un seul homme, d'un seul tour de main et en moins de vingt ans, pût unir et assembler des tribus ennemies et des bédouins nomades en une nation, la plus puissante et la plus civilisée qui soit.

Puis le Philosophe Goethe, dans Divan ouest oriental, qui a gravé dans la mémoire ce portrait du prophète : « Il était César et le Pape réunis en un seul être ; mais il était le Pape sans avoir les prétentions du Pape, et César sans avoir les légions de César : sans armée, sans garde du corps, sans palais, et sans revenu fixe ; s’il y a un homme qui a le droit de dire qu’il règne par la volonté divine, ce serait Muhammad, puisqu’il a tout le pouvoir sans en avoir les instruments ni les supports »

Ou encore W. Montgomery, dans Mohammad At Mecca, Oxford, 1953, p. 52, qui Louait les attributs de ce grand messager de tous les temps : « La façon dont il accepta les persécutions dues à sa foi, la haute moralité des hommes qui vécurent à ses côtés et qui le prirent pour guide, la grandeur de son œuvre ultime, tout cela ne fait que démontrer son intégrité fondamentale. La supposition selon laquelle Muhammad serait un imposteur soulève plus de problèmes qu’elle n’en résout. Et pourtant aucune des grandes figures de l’histoire n’est si peu appréciée en Occident que le Prophète Mohammad. » 

Le philosophe et écrivain français Voltaire, dans son Essai sur les mœurs, immortalisa son témoignage en affirmant : « Ce fut très certainement un très grand homme qui forma de grands hommes... Il joua le plus grand rôle qu’on puisse jouer sur la terre aux yeux du commun des hommes »

Et que « Quiconque ayant étudié la vie et la personnalité du grand prophète d’Arabie ne peut que ressentir de la vénération pour cet éminent prophète »

Ou Annie Besant dans «La vie et les enseignements de Mahomet » sorti 1932, qui écrivait : « Fondateur de 20 empires terrestres et d’un empire spirituel, voilà Mahomet ! A toutes les échelles où l’on mesure la grandeur humaine, quel homme fut plus grand ? »

Ou encore comme plus récemment, l’astronome, mathématicien et historien M. Hart dans son ouvrage les 100 personnes les plus influentes de l’histoire sorti en 1981, et qui donnait son verdict : « Certains lecteurs seront peut-être surpris de me voir placer Muhammad en tête des personnalités ayant exercé le plus d’influence dans le monde, et d’autres contesteront probablement mon choix. Cependant, Muhammad est le seul homme au monde qui ait réussi par excellence sur les deux plans : religieux et séculier”

Et dans des extraits du philosophe et écrivain Ernest Renan, Etudes d’histoires religieuses, le point qui titrait’’ la vraie vie de Mahomet’’ en octobre 1994 écrivait : « Mahomet est réellement un personnage historique... Mahomet nous apparaît comme un homme doux, sensible, fidèle, exempt de haine. Ses affections étaient sincères, son caractère, en général, porte à la bienveillance »

Telle est la vérité de cette religion comme elle est et comme elle restera, divine, rayonnante et clémente, une religion humaine, de science, de savoir et de paix.
Les témoignages des savants et des scientifiques illustres, sont un hommage vivant rendu à cette religion et à son illustre prophète, qui témoignent pour leur part, qu’une aussi belle et éminente religion, ne peut être ni ténébreuse ni source de haine ou de terreur, et tous ceux qui évangéliseront une autre idéologie égarée ou une croyance pernicieuse et abusée, n’auront aucune place, ni dans cette religion ni entre les humains. 

Ali Amzine ...... ÉXTRAITS du Livre  Sidna Mohamed ....

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Ali Amzine ... pensée libre !
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 34 244
Publicité