Politique humaine migratoire Et hospitalité du royaume !

Politique humaine migratoire

Et hospitalité du royaume

L'hospitalité

est la vertu d'une belle âme

qui tient à tout l'univers

par les liens de l'humanité.

Francis Bacon

La grandeur d’une nation, ne se résume pas exclusivement à ses richesses ou à sa croissance économique, ni même à son seul savoir et son degré technologique, mais il est des valeurs simplement humaines, qui ont hissé des civilisations et fait leur apogée, quand leur désagrégation pourrait causer l’écroulement de toute l’humanité.

L'hospitalité marocaine est historique et légendaire.

Elle résiste éternellement à la froideur et à l’indifférence de la civilisation moderne, comme elle persiste à demeurer cette tradition toujours vivante chez les marocains, mondialement réputés imprégnés de ces valeurs de générosité et de sensibilité envers les étrangers comme envers les autochtones, valeurs tenant leur origine de l’histoire ancestrale de ce pays charnière des continents, mais aussi du sens de la compassion musulmane et du respect et de l’affection pour l’autre, comme on en trouve aussi chez certains peuples attachés à la bienveillance chrétienne, mais que la vie moderne tente continuellement à faire disparaître des sociétés..

Le Maroc est un pays fort accueillant et les marocains un peuple sociable et attachant.

C’est ce que viennent témoigner aussi les enquêtes internationales récentes de la Fondation World Economic Forum (WEF), réalisées à travers le monde pendant deux années, de 2011 à 2012, mesurant la qualité d’accueil réservé aux étrangers dans les pays étudiés, les résultats des enquêtes ont donné le royaume en trio de tête mondiale, parmi une vingtaine de pays choisis sur les 140 étudiés, avec la mention très bon accueil, comme seul pays arabe et maghrébin à se classer  parmi les premiers.

Les critères de base de ces enquêtes, dont le critère majeur et déterminant, est celui de l’attitude, de la tolérance et de l’accueil des populations envers les étrangers et les touristes, ainsi que la compétitivité économique des pays en matière de transports, de tourisme, de qualité de leurs politiques publiques, ainsi que de la salubrité de l’air et le degré de pollution des cours d’eau ou du fléau du Sida et des épidémies.

Pour l’ONGI allemande munichoise, Inter Nations, qui a établi son rapport  « Expat Insider 2016 », le Maroc est placé parmi les meilleurs pays pour les expatriés, il arrive au 37^ème rang mondial,

Cette étude menée sur un échantillon mondial de 14272 expatriés issus de 191 pays du globe, est basée sur des analyses et des critères, qui vont de la qualité de la vie, au travail,  à la facilité d’installation des étrangers et au climat.

Par ce classement international, le Maroc devance des pays nettement plus riches, comme les Emirats Arabes Unis arrivées 40^ème, la France 41^ème, la Suède, 42^ème et la Norvège, 43^ème. Et pour le critère du climat et de beau temps, le royaume est classé 9^ème à l’échelle de la planète, parmi le top des 10 mondiaux.

En vertu des coutumes ancestrales du royaume et de sa sensibilité au sort des faibles et des populations fragiles, des étrangers, ou des minorités persécutées, comme pour les juifs persécutés en Occident lors de la deuxième guerre mondiale, ou encore avant pour les andalous chassés et persécutés de l’Espagne chrétienne.

qyand aux années 1940, sous l’Allemagne nazie quand la France Pétainiste et tous ces pays qui expédiaient au bûcher des millions d’âmes humaines durant la Seconde guerre mondiale, accueillait sous l’aile du roi et du Sultan Mohamed V, les diverses vagues de réfugiés à la suite des persécutions dont étaient victimes les Juifs en Europe et en France. 

La communauté juive au Maroc s’est trouvée alors fortifiée de plusieurs centaines de milliers, et ils sont plus d’un million de marocains juifs aujourd’hui de part le monde à l’attester, avec la nostalgie de leur pays d’origine, le Maroc dont ils gardent encore la nostalgie et le chagrin de l’éloignement.

Alors que pendant la deuxième guerre mondiale, certains états et leurs médias aux trousses, n’ont jamais pu prendre une position claire dans la bataille, cette bataille dont dépendait la vérité de l’époque et le sort du monde libre d’aujourd’hui, quand d’autres se sont rangés du coté infernal, colonialiste, nazi et assassin, pour s’improviser aujourd’hui en maîtres chanteurs, en prédateurs et en mercenaires de dénigrement, de ce Maroc géant qui a historiquement été précurseur des droits humains et de la protection des minorités.

Le Maroc et les marocains jouissent de gisements spirituels énormes et intarissables, de réserves de douceur méditerranéenne et d’hospitalité légendaire, ainsi que d’une force de jeunesse et de souplesse, les habilitant à se renouveler et à se réinventer à chaque évènement et à chaque étape de l'histoire.

le Maroc, ce royaume chérifien, n’a jamais dérogé à cette loi humaine, plus forte et plus élevée que tous les droits humains, d’accueillir à cœur et à bras ouverts, les flots humains qui arrivent sur son sol hier et encore aujourd’hui, syriens ou africains subsahariens et de multiples minorités.

Et c’est à l’occasion de la fête de la révolution du roi et du peuple, que le souverain avait rappelé que «le Maroc compte parmi les premiers pays du Sud à avoir adopté une politique solidaire authentique pour accueillir les migrants subsahariens, selon une approche humaine intégrée, qui protège leurs droits et préserve leur dignité».

«Je tiens à réaffirmer que nous ne faisons que remplir le devoir qui nous incombe vis-à-vis de cette catégorie, étant donné qu'il s'agit de personnes que la précarité a poussées à risquer leurs vies et à quitter leurs familles et leur pays», affirma avec compassion et indulgence le souverain.

Et c'est dans ce contexte historique et humain, que sont intervenues les opérations de régularisation des migrants en situation irrégulière, reflétant la diplomatie migratoire du royaume, devenu un leader en la matière.

Ce que le souverain ne manqua pas de signaler en indiquant que : «Ceci n'a rien d'étonnant quand on connaît l'accueil réservé par les Marocains à leurs hôtes. En effet, les qualités d'hospitalité, de bienveillance et de cordialité sont ancrées dans notre culture et nos traditions séculaires».

Le monarque expliqua que : «pour mettre en œuvre cette politique, notre pays, sans condescendance, ni arrogance, ni dénigrement ni discrimination, a procédé à la régularisation des migrants, conformément à des critères raisonnables et équitables, en créant pour eux les conditions appropriées pour s'établir, travailler et vivre dignement au sein de la société».

Que ce soit en 2014 avec l’ouverture des guichets au niveau de tout le pays, diligentant les demandes de quelques 25 000 personnes sans papiers.

Ou encore l’opération d’envergure de l’année 2016, initiative lancée par le souverain comme deuxième phase d’intégration des personnes en situation irrégulière, tel qu’il était prévu pour fin 2016.

Selon les études de la CNRI, Commission nationale chargée de la régularisation et de l’intégration des migrants au Maroc, organisme rattaché au ministère de l’intérieur, les effectifs des migrants se composent de 92 % de citadins, dont  87 % ont un baccalauréat et 50 % sont des migrants diplômés de l’enseignement supérieur.

L’étude du CNRI rapporte aussi que 70 % sont entrés au Maroc par avion et que 65 % des migrants sont venus dans le but de s’installer définitivement au Maroc. Pour la majorité de nos concitoyens du continent, le royaume étant passé de statut de pays émetteur ou transitoire à un pays d’accueil pour les immigrants, dont le nombre s’est accru sur son sol, venant de l’Est et du Sud.

Entre 2013 et 2014, le Maroc a reçu plus de 27000 demandes de régularisation des sans papiers qui proviennent de 116 pays différents et dont la plupart sont de l'Afrique subsaharienne, qui avec leurs cartes de séjour, ils ont accès au marché du travail au royaume sans plus besoin de contrat de travail. Puis selon un modèle d’intégration pilote, initié personnellement par le souverain, des conventions sont en préparation  avec les différents départements ministériels, afin d’ouvrir le recrutement et l’accès aux services publics devant ces communautés étrangères.

Plusieurs chefs d'Etat ont tenu à féliciter le souverain et le royaume pour sa politique migratoire de l'intégration économique et sociale de personnes en situation irrégulière issues de l’Afrique subsaharienne, comme il est rapporté dans un communiqué du ministère de l’Intérieur et de la CNRI, contrairement aux errements sécuritaires des autorités algériennes, qui n’arrêtent pas de les expulser hors de ses frontières vers sud ou vers le Maroc.

Pour le royaume il est tout à fait naturel que les citoyens africains sur son sol se sentent chez eux et dans leur continent, tout comme les marocains là où ils vont en Afrique.

Le souverain chérifien reste catégorique sur la question : «le Maroc a longtemps récusé les méthodes suivies par certains pour traiter les questions de la migration, méthodes qui, se sont, d'ailleurs, révélées inopérantes. Par contre, il est fier de l'action qu'il mène dans le domaine de l'accueil et de l'intégration des immigrés. Et il ne reviendra pas sur cette approche pratique et humanitaire».

Fidèle à son engagement humain, ainsi qu’à sa volonté de mettre le citoyen africain au dessus des priorités de toute stratégie économique et sociale, le souverain tient à persister dans la voie marocaine et séculaire de l’accueil, de la tolérance, et de la fraternité, comme bases et comme fondements de solidarité, de sécurité et de paix entre les peuples.

Et vis-à-vis de l’UE, le Maroc ne lésine pas non plus sur les moyens de sécurité, il sacrifie des efforts considérables pour venir à bout de la migration clandestine vers l'Europe, en supportant des coûts considérables, dans une lutte unilatérale pour barder les frontières de l’Europe, menacée aujourd’hui plus que jamais.

Et tous ses efforts, le royaume les entreprend sans exiger de contrepartie conséquente à l’UE, comme il se fait pour la Grèce, l'Italie, ou la Turquie et la Tunisie, qui bénéficient du soutier matériel et financier de l'Europe.

La stratégie migratoire humaine du souverain, a contribué à la réduction de l’immigration illégale et est devenu un engagement humain et un palliatif contre la saignée des flots migratoires.

Phénomène qui accapare sans arrêt, une grande Implication matérielle, militaire et humaine du Maroc, à qui cela coûte des centaines de millions d’Euro, ainsi que près de 2500 éléments de forces de l’ordre et leur dispositif de sécurité, mis en place depuis plus d’une dizaine d’années sur toute la longue ceinture installée sur le rivage méditerranéen, de Tanger et jusqu’aux frontières algériennes, évoluant sur des milliers d'hectares de massifs forestiers et difficiles d’accès.

Ce qui a fait échouer, en 2 années, entre 2014 et 2016, plus de 40 000 tentatives clandestines de rejoindre l’Europe ainsi que des milliers de réseaux démantelés.

Le Maroc, Etat responsable et soucieux de la sécurité régionale et conscient de sa position géographique d’ultime forteresse du continent vers l’Europe, est mobilisé humainement et matériellement contre l'émigration irrégulière, en espérant de ramener à la raison ses voisins, du Nord comme de l’Est  à adopter une attitude similaire.