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Ali Amzine ... pensée libre !
18 septembre 2019

La Puissance monarchique du Maroc قوة المغرب السياسية والتاريخية

 

 

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Peut on imaginer que le Maroc puisse avoir été aussi puissant et aussi rayonnant, au point d'inspirer autant d'estime et de considération de la part des pays comme la Grande Bretagne, ou l'empire ottoman ?

Cela nous rappelle une période plus récente de l'histoire, quand les états unis encore naissants, sollicitaient la reconnaissance du Maroc pour devenir indépendants.

Comme cela nous rappelle une autre période où le roi Moulay Slimane, à l’époque de la révolution française, quand les guerres napoléoniennes ravageaient l'Europe, qui refusa avec mépris l’offre de l'empereur français Napoléon Ier, de restituer Ceuta et Melilla au Maroc, en échange du soutien marocain contre l'Angleterre et la reconnaissance du frère de Napoléon, Joseph, comme roi d’Espagne, en usurpation du trône ibérique, celui que l’histoire espagnole immortalisa sous les traits de José de Botellas,’’le roi intrus’’.

La réponse du Sultan était catégorique :"que l'Espagne n’appartient pas à Bonaparte et que le Maroc refuse de traiter avec les usurpateurs". 

Telle fut l’honnêteté d’un roi savant, connu pour sa sagesse, son savoir hors du commun, prédicateur et imam, connu dans le monde islamique comme un savant avant d’être connu comme roi, qui officialisa l’abolition de l’esclavage en 1816, longtemps bien avant l’Angleterre et la France.

Ce n'est nullement étonnant pour un pays comme le Maroc.

Car n'était il pas un empire et une puissance à l'époque ?

La monarchie marocaine a fondé la prestigieuse histoire du Maroc et sa civilisation, solidement tissées et ancrées en Afrique par le rayonnement de ses dynasties consécutives, qui régnaient sur l'ensemble du Maghreb jusqu'à l'actuelle Libye et au sud saharien sous l’égide du roi Moulay Ismaïl dès 1672.

Ancêtre du roi Mohamed VI, ce roi puissant, administrateur et bâtisseur que l'on comparait couramment à son contemporain européen, Louis XIV, ce roi français qui avait bâti la richesse et la puissance de la France, en intervenant dans tous les secteurs et en appuyant fortement son ministre et contrôleur général des Finances, le fameux Colbert, qui accumula de larges tâches de l’état et fut un gestionnaire accompli, chargé du développement du commerce, de l’aménagement de Paris, de l’industrie, de la Marine royale, de l’essor des sciences et de la création des usines.

A cette époque, le Maroc était déjà aussi puissant que la France. Son histoire est également gravée à jamais en Europe, par la générosité de sa civilisation Andalouse, qui avait englobé les deux tiers de l'actuelle Espagne pendant huit siècles et jusqu'aux bords des Pyrénées.

L'empire chérifien, qui a été à l'avant garde des anciennes nations, en reconnaissant avant les autres l’indépendance des uns, comme celle des États Unis d’Amérique et en soutenant la libération des autres comme celle de l’Afrique du sud ou de l’Algérie, de Madagascar et de nombreux pays arabes et africains, contre les colonialismes et les dominations.

Un empire qui avait composé d’égal à égal avec des puissances tel que l’empire ottoman, sans jamais renoncer à ses valeurs ni rester témoin passif devant l’aliénation des autres.

Un royaume qui aux années 1940, sous l’Allemagne nazie quand la France Pétainiste et tous ces pays qui expédiaient au bûcher des millions d’âmes humaines durant la Seconde guerre mondiale, accueillait sous l’aile du roi et du Sultan Mohamed V, les diverses vagues de réfugiés à la suite des persécutions dont étaient victimes les Juifs en Europe et en France. 

La civilisation marocaine et son génie se sont ainsi révélés à bien des égards, supérieurs à certaines autres civilisations et c’est un fait historique permanent.

En témoigne l’université Al Qaraouiyine, qui se dresse encore à ce jour à Fès, sillonnant 12 siècles, et qui figure au Guinness mondial comme la plus ancienne Université du monde, foyer de sagesse et de science, ayant accueilli sur ses bancs d’illustres figures de la science et de la pensée, tels le que le savant et médecin Averoès (Ibnou Rochd), le philosophe juif Maimonide, ou le grand historien Ibn Khaldoun, ou encore les mathématiciens Ibn Baja et le juif Ibn Al Yassmine, inventeur du Triangle de Pascal, comme elle a accueillie le pape français Sylvestre II, pontifié à Rome en l’an 999.

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